Avec cette annonce qui a bouleversé ma vie, heureusement, en positif. Je vais vous raconter à coeur ouvert comment cette nouvelle page, ce nouveau chapitre a vu le jour dans ma vie.
Pour ceux qui ne me connaissent pas encore, je vous invite à venir lire ici ma petite présentation.

Là où tout a commencé

Juillet 2018, je rentre à pied de mon institut de beauté qui se situe à 300m de chez moi, en Belgique. Il a fait chaud toute la journée et l’air frais de début de soirée me fait du bien. Comme d’habitude, je suis en retard. La journée a été, à nouveau, plus longue que prévue. J’accélère donc le pas. Une délicieuse odeur de barbecue m’arrive au nez, miam, j’ai faim! Je me rends compte que ça a été une grosse semaine. Quoi qu’il en soit, je suis contente de retrouver Gauthier, mon compagnon, et nos amis pour décompresser autour d’un petit apéro et d’une bonne grillade. La soirée s’annonce bien!

Dès mon arrivée je remarque à leurs expressions que quelque chose se trame. Je me tourne vers Gauthier, il a l’air mal à l’aise mais souriant et me dit ensuite, « j’ai quelque chose à t’annoncer ». Grande curieuse et impatiente que je suis, j’imagine déjà mille et une chose. Mais bien loin de celle qu’il allait m’annoncer. 
Mais avant de vous la dévoiler, je vais vous remettre dans le contexte afin que vous compreniez vraiment bien la situation et mon choc à cette annonce.

Revenons un peu en arrière

J’ai, depuis quatre mois, déménagé mon institut dans un superbe local. De plus, il se situe juste à coté de la maison, c’est le pied! Ce nouveau local va me permettre de développer ma clientèle. J’ai donc décidé d’engager ma première employée, qui a signé son contrat deux semaines avant cette fameuse annonce. Tout cela pour vous dire que je suis dans un engouement de croissance pour l’institut et que je vois grand. Une magnifique page blanche qui ne demande qu’à être écrite !

J’ai toujours été quelqu’un qui se projette loin, qui a besoin d’objectifs et de voir vers où je vais. Sans but précis, je suis perdue et j’erre.

Alors, vous allez me dire, on est sur un blog de nutrition et elle nous parle d’institut de beauté?! Attendez, on y arrive…

Le prochain chapitre

Gauthier exerce un métier peu courant, il est horloger. Il y a un an, il a eu une grosse remise en question sur son emploi. Gauthier avait besoin de nouveaux objectifs et d’évolution, ce qui était compliqué en Belgique. Il a donc postulé dans différents pays via le groupe où il travaillait. J’étais super partante car j’adore les challenges et lui avait besoin d’ouvrir une nouvelle page. Mais notre enthousiasme c’est vite pris une bonne claque. Grosse déception, quelques mois après avoir postulé, vers décembre 2017, on lui annonçait finalement qu’il n’y a pas de place de disponible et qu’on reviendrait vers lui dans un an ou deux. J’attendais le retour de ses recherches d’emploi pour me décider à développer ou à arrêter mon institut. 

Sur cette nouvelle, un peu dégoutés, on décide de rester en Belgique et que je développe à fond mon institut. Il ne m’en a pas fallu plus pour foncer (vive les Béliers). En janvier 2018, je signais un nouveau bail et en mars de la même année, j’emménageais dans le nouveau local après quelques travaux. 

Bon, vous vous en doutez un peu de cette fameuse annonce?
Personnellement, le jour où il me l’a annoncé, j’étais à dix mille lieux de penser à ça. La page était clairement tournée et je n’y pensais absolument plus. D’autant plus que, comme je vous l’ai dit, j’étais à trois cents pour cent pour développer l’institut. 

L’annonce, cette nouvelle page

Je reviens donc à cette annonce… Et oui, comme vous l’avez surement compris, Gauthier a reçu un appel. Celui-ci lui annonçait que la Suisse était à la recherche d’un horloger et qu’ils avaient plusieurs postes à lui proposer. Je n’étais plus du tout dans cette optique. J’étais choquée et un peu énervée. Pas sur lui mais par la situation. J’avais l’impression qu’on s’était moqué de nous. Heureusement que nos amis étaient là pour mettre un peu d’humour suite à cette nouvelle! Après avoir avalé la pilule, discuté et réfléchi tous ensemble, il semblait judicieux de connaitre les postes à pourvoir. 

Après différents entretiens téléphoniques et en visio-conférence, on décide de faire un petit détour par la Suisse avant de rejoindre le sud de la France pour nos vacances. 

Évidemment les postes proposés étaient fort intéressants, autant financièrement que professionnellement. En Belgique, Gauthier n’était plus épanoui. Cela avait d’ailleurs un impact sur notre relation. On avait nos deux semaines de vacances pour se poser et y réfléchir. Avant de partir vers le sud, je voulais découvrir un peu la ville… On s’est baladé le long du lac et c’est là qu’on a compris qu’on voulait fonder notre famille ici. Je garderai toujours en tête cette image de nous deux, assis au bord de l’eau, au soleil, avec nos deux petits chiens, on était si bien à rêver de nos futurs projets!

La décision

On s’est quand même laissé nos deux semaines de vacances pour bien y réfléchir afin de poser les pour et les contre. Et puis on a fait notre choix. La Suisse nous voilà! Enfin, à moitié pour moi.
De mon coté, ça a été toute une organisation à mettre en place. Heureusement, son engagement commençait en janvier 2019. On a décidé que je continuerais à m’occuper de l’institut afin de bien le développer et une fois que ça roulerait « tout seul », je le rejoindrais. 

Fin octobre on retournait en Suisse pour la visite des appartements. À notre retour, on mettait en caisses car tout partait en containers mi-novembre pour le dédouanement. Décembre, emménagement dans notre nouveau nid, qui allait être plus le sien que le mien…
Oui, parce que moi, j’allais aller vivre chez mes parents qui sont à 45 minutes de mon institut, qui je vous le rappelle était à 300m de chez nous. Youpi! Qu’est-ce qu’on ne ferait pas par amour… Mais j’étais motivée!

Merci Monsieur le virus

On a fonctionné comme ça pendant un peu plus d’un an, jusqu’au confinement dû au coronavirus. Je faisais des allers retours entre la Suisse et la Belgique. Mon employée, Alexandra, a été la meilleure que je n’aurais pas pu choisir, d’ailleurs je ne la remercierai jamais assez pour sa compréhension face à cette drôle de situation et pour tout ce qu’elle a fait, si tu passes par ici, MERCI. 

Aaah ce mémorable coronavirus. Celui qui, finalement, m’a pas mal aiguillé dans mes décisions. Devrais-je aussi le remercier?! 

Avec le confinement ainsi que la fermeture de l’institut et des frontières. J’ai donc pris la décision de rester en Suisse avec Gauthier pour ne pas risquer d’être séparé pendant quelque temps, vu qu’on ne savait pas vers quoi on allait. 

Notre projet de fonder une famille avait pris de l’importance et il faut le dire, ce confinement tombait à point. 
Après quasiment deux mois de fermeture, j’ai pris la décision, murement réfléchie, de stopper mon institut. Ces allers retours entre la Suisse et la Belgique me fatiguait. Et avec la situation « corona », j’étais complètement perdue.

Ma plus belle page

Mon premier bébé allait s’arrêter. Ça n’a pas été facile mais c’était la décision la plus logique et raisonnée vis-à-vis de la situation dans sa globalité. La page se tournait, non sans tristesse, mais dignement et proprement. Et vous savez quoi? Le lendemain que j’ai annoncé à mon employée, Alexandra, ma décision concernant l’arrêt de l’institut, j’apprenais qu’un petit habitant s’était logé discrètement au creux de moi. Une page se tournait, pour en ouvrir une nouvelle. Ce que je retiens? Le destin est bien fait, malgré les vagues tumultueuses. 

Vous vous demandez pourquoi et comment je suis arrivée à créer un blog sur la nutrition familiale?

Pour connaitre la suite, c’est par ici sur mon prochain article!

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